Après des études littéraires et une carrière dans la presse professionnelle, Isabelle Mestchersky intègre un atelier de peinture Martenot. Puis, aux Beaux-Arts de Versailles, elle reçoit un enseignement pluri-disciplinaire et intègre l’atelier de gravure de l’artiste coréenne Myoung Nam Kim, atelier qu’elle continuera de fréquenter après avoir obtenu son diplômeen 2009.

L’artiste pratique aujourd’hui la peinture et la gravure, partageant son travail entre la région parisienne et la Bretagne Sud. Elle a fait partie de plusieurs associations parmi lesquelles Impressions d’Encre, Manifestampe, et l’AEBA (Anciens Elèves des Beaux-Arts de Versailles) qu’elle a présidée pendant plusieurs années.

Isabelle Mestchersky expose depuis 2010. Ses travaux ont été présentés dans de nombreuses expositions collectives : Salon d’Automne, Salon de Garches, Salon Arami, Journée de l’Estampe de Paris Place Saint-Sulpice, Salon des Créateurs d’estampes Esplanade des Invalides, Salon National des Beaux-Arts (SNBA, Carrousel du Louvre, Paris)… 

Elle a également participé à plusieurs concours d’artistes dont celui du Sercib.
Sa dernière exposition personnelle a eu lieu en décembre 2024, avec « Horizon » pour signature.
Ses œuvres figurent dans des collections privées en France et à l’étranger.

Démarche 

Entre rêve et introspection, Isabelle Mestchersky nous emmène dans un univers non texturé, liquide et aérien. Lumineuse et transparente, la couleur qu’elle diffuse sur la toile ou sur le papier suggère des images intangibles, immatérielles et atemporelles qui se prolongent à l’infini dans l’espace. 

Le regard est emporté dans un monde qui continue ailleurs, qui flotte entre le visible et le non visible, entre le plein et le vide. 

Ces espaces d’eau et d’air, sources constantes de son inspiration, sont à la fois réels et irréels, évanescents et insaisissables, mais toujours impalpables. 

Les formes légères se nouent et se dénouent, tournoient, s’effacent et ressurgissent dans une réalité non figée, dans un absolu sans limite et hors du temps qui nous laissent libres de rêver. 

Parfois, des masses, qui font peut-être référence aux origines du monde, créent un choc entre matière et antimatière, comètes créatrices de mouvement toujours repoussées par la couleur de la fluidité et de la transparence : le blanc. 

Dans cette lumière pure, décomposée, recomposée, l’imaginaire devient fluide et léger et navigue dans une substance vaporeuse dans laquelle évoluent des nébuleuses en suspension.